Un très joli texte.... qui fait réfléchir (et pleurer)

Voici un texte que j'ai trouvé sur un blog, et qui m'a ému aux larmes... Je tenais donc à vous le faire partager:

Ami pour la vie

Quand j'étais un chiot, je t'ai amusé avec mes cabrioles et t'ai fait rire. Tu m'as appelé ton enfant, et en dépit de plusieurs chaussures mâchées et quelques oreillers assassinés, je suis devenu ton meilleur ami. Toutes les fois que j'étais méchant tu agitais ton doigt vers moi et me demandais "Comment est-ce possible ?" , mais après on s'amusait ensemble. Mon éducation a pris un peu plus longtemps que prévu, parce que tu étais terriblement occupé, mais nous y avons travaillé ensemble. Je me souviens de ces nuits où je fouinais dans le lit et écoutais tes confidences et rêves secrets, et je croyais que la vie ne pourrait pas être plus parfaite.

Nous sommes allés pour de longues promenades et courses dans le parc, promenades de voiture, arrêts pour de la crème glacée (j'ai seulement eu le cornet parce que " la glace est mauvaise pour les chiens, " comme tu disais), et je faisais de longues siestes au soleil en attendant que tu rentres à la maison. Progressivement, tu as commencé à passer plus de temps au travail et à te concentrer sur ta carrière, et plus de temps à chercher un compagnon humain. Je t'ai attendu patiemment, t'ai consolé après chaque déchirements de cœur et déceptions, ne t'ai jamais réprimandé au sujet de mauvaises décisions, et me suis ébattu avec joie lors de tes retours au foyer. Et puis tu es tombé amoureux. Elle, maintenant ta femme, n'est pas une "personne-chien ", mais je l'ai accueillie dans notre maison, essayé de lui montrer de l'affection, et lui ai obéi. J'étais heureux parce que tu étais heureux. Ensuite les bébés humains sont arrivés et j'ai partagé votre excitation. J'étais fasciné par leur couleur rose, leur odeur, et je voulais les pouponner aussi. Seulement vous vous êtes inquiétés que je puisse les blesser, et j'ai passé la plupart de mon temps banni dans une autre pièce ou dans une niche. O, comme je voulais les aimer, mais je suis devenu un “prisonnier de l'amour ".chien triste abandonné Comme ils ont commencé à grandir, je suis devenu leur ami. Ils se sont accrochés à ma fourrure et se sont levés sur leurs jambes branlantes, ont poussé leurs doigts dans mes yeux, fouillé mes oreilles, et m'ont donné des baisers sur le nez. J'aimais tout d'eux et leurs caresses - parce que les tiennes étaient maintenant si peu fréquentes - et je les aurais défendus avec ma vie si besoin était. J'allais dans leurs lits et écoutais leurs soucis et rêves secrets, et ensemble nous attendions le son de ta voiture dans l'allée. Il y eut un temps, quand les autres te demandaient si tu avais un chien, tu leur montrais une photo de moi dans ton portefeuille et tu leur racontais des histoires à mon propos. Ces dernières années tu répondais juste " oui " et changeais de sujet. Je suis passé du statut de " ton chien" à " seulement un chien, " et vous vous êtes offensés de chaque dépense pour moi. Maintenant, vous avez une nouvelle occasion de carrière dans une autre ville, et vous allez déménager dans un appartement qui n'autorise pas d'animaux familiers. Tu as fait le bon choix pour ta " famille", mais il y eut un temps où j'étais ta seule famille. J'étais excité par la promenade en voiture jusqu'à ce que nous arrivions au refuge pour animaux. Cela sentait les chiens et chats, la peur, le désespoir. Tu as rempli la paperasserie et as dit : " Je sais que vous trouverez une bonne maison pour elle." Ils ont haussé les épaules et vous ont jeté un regard attristé. Ils comprennent la réalité qui fait face à un chien entre deux âges, même un avec "des papiers." Tu as dû forcer les doigts de ton fils pour les détacher de mon col et il a crié " Non, Papa ! S'il te plaît, ne les laisse pas prendre mon chien !" Et je me suis inquiété pour lui. Quelles leçons lui avez-vous apprises à l'instant au sujet de l'amitié et la loyauté, au sujet de l'amour et de la responsabilité, et au sujet du respect pour toute vie ? Tu m'as donné un " au revoir- caresse" sur la tête, as évité mes yeux, et as refusé de prendre mon collier avec vous. Après votre départ, les deux gentilles dames ont dit que vous saviez probablement au sujet de votre départ il y a de cela plusieurs mois et que vous n'aviez rien fait pour me trouver une autre bonne maison. Elles ont secoué la tête et ont dit : " Comment est-ce possible ?". Ils sont aussi attentifs à nous ici dans le refuge que leurs programmes chargés le leur permettent. Ils nous nourrissent, bien sûr, mais j'ai perdu l'appétit il y a plusieurs jours. Au début, chaque fois que quelqu'un passait près de ma cage, je me dépêchais en espérant que c'était toi, que tu avais changé d'avis, que c'était juste un mauvais rêve... ou j'espérais tout au moins que ça soit quelqu'un qui se soucie de moi et qui pourrait me sauver. Quand je me suis rendu compte que je ne pourrais pas rivaliser avec les autres chiots qui folâtraient pour attirer l'attention, je me suis retiré dans un coin de la cage et ai attendu. J'ai entendu ses pas quand elle s'approchait de moi en fin de journée, et j'ai trottiné le long de l'allée jusqu'à une pièce séparée. Une pièce heureusement tranquille. Elle m'a placé sur la table et a frotté mes oreilles, et m'a dit de ne pas m'inquiéter. Mon cœur battait d'appréhension à ce qui était à venir, mais il y avait aussi un sentiment de soulagement. Le "prisonnier de l'amour" avait survécu à travers les jours. Comme c'est dans ma nature, je me suis plutôt inquiété pour elle. Le fardeau qu'elle porte pèse lourdement sur elle, et je le sais, de la même manière que je connaissais votre humeur chaque jour. Elle a placé une chaîne doucement autour de ma patte de devant et une larme a roulé sur sa joue. J'ai léché sa main de la même façon que je te consolais il y a tant d'années. Elle a glissé l'aiguille hypodermique habilement dans ma veine. Quand j'ai senti la piqûre et le liquide se répandre à travers mon corps, je me suis assoupie, l'ai examinée de mes gentils yeux et ai murmuré : " Comment as-tu pu ?". Peut-être parce qu'elle comprenait mon langage, elle a dit " je suis si désolée." Elle m'a étreint, et m'a expliqué précipitamment que c'était son travail de s'assurer que j'allais à une meilleure place où je ne serais pas ignorée ou abusée ou abandonnée, où j'aurais à pourvoir moi-même à mes besoins, une place remplie d'amour et de lumière très différent de cet endroit. Et avec mes dernières forces, j'ai essayé de me transporter jusqu'à elle et lui expliquer avec un coup sourd de ma queue que mon " Comment as-tu pu ?" n' était pas dirigé contre elle. C'était à toi, Mon Maître Bien-aimé, que je pensais.

Je penserai à toi et t'attendrai à jamais.

Réponses

  • AnonymousAnonymous GUESTS
    12:57 modifié
    Ca du etre posté 10 fois au moins , et c'est tres émouvant :oops:
  • Dafy&Gus&MiaDafy&Gus&Mia Membre
    12:57 modifié
    Merci de me dire que je ne suis pas originale.. grrrrr... Ben moi j'ai envie de le poster pour la 11ème fois, voila! NA!
  • AnonymousAnonymous GUESTS
    12:57 modifié
    moi une fois m'a suffit j avais les larmes aux yeux !!!

    en plus tu t'es trompée de rubrique :o :o
  • 12:57 modifié
    je l'ai eu chez mon véto cela s'appel " LA PRIERE DU CHIEN "
  • BrontëBrontë Membre
    12:57 modifié
    C'est la première fois que le lis ce texte moi..
    Bravo, j'ai les larmes aux yeux!!!

    Mais c'était un très beau texte.
  • BarosBaros Membre
    12:57 modifié
    C'est toujours avec les larmes aux yeux que je lis ce texte.
    Il est tellement d'actualité :cry:
  • sundysundy Membre
    12:57 modifié
    C'est vrai que j'ai déjà lu ce texte. Si triste qu'il soit, il est trés touchant et malheureusement tellement réelle que l'on ne peut retenir nos larmes.

    C'est bien de le faire circuler au moins, ça peut en faire réfléchir certains sauf qu'ici, on est tous maboule des bouledogues et je ne crois pas que cela arrivera à l'un d'entre nous. :wink:
  • Dafy&Gus&MiaDafy&Gus&Mia Membre
    12:57 modifié
    Non, mais ca peut décourager ceux qui ne viennet ici que pour trouver un chiot gratis.... Et puis je trouve ca bien que même si notre dada c'est les boubous, ont pense à tous les autres, las labradors, les croisés berger et tout les copains corniauds qui subissent ca tous les jours...
  • ~Bounty~~Bounty~ Membre
    12:57 modifié
    J'avais créé un blog sur la protection animale il y a quelque temps et j'avais trouvé aussi ce texte...
    La première fois que je l'ai lu j'en ai pleuré....

    "Au fond du vieux refuge, dans une niche en bois,
    Depuis deux ans je purge, d'avoir trop cru en toi.
    Tous les jours je t'attends, certain que tu viendras,
    Tous les soirs je m'endors, sans que tu ne sois là.

    Pourtant je suis certain, je te reconnaîtrai,
    Viens me tendre une main, je te la lécherai.
    Tu te souviens très bien, quand je sautais sur toi,
    Que tu me caressais, que je dansais de joie.

    Que c'est il donc passé, pour que ce 16 juin,
    Heureux que tu étais, je me rappelle bien,
    Tu sifflais, tu chantais, en bouclant les valises,
    Que tu m'aies attaché, là, devant cette église.

    Je ne peux pas comprendre, et ne croirai jamais,
    Que toi qui fus si tendre, tu sois aussi mauvais.
    Peut-être es-tu très loin, dans un autre pays,
    Mais quand tu reviendras, moi j'aurai trop vieilli.

    Ton absence me pèse, et les jours sont si longs,
    Mon corps s'épuise, et mon cœur se morfond.
    Je n'ai plus goût à rien, et je deviens si laid,
    Que personne, jamais, ne voudra m'adopter.

    Mais moi je ne veux pas, que l'on me trouve un maître,
    Je montre bien mes dents, et je prends un air traître,
    Envers qui veut me prendre, ou bien me caresser,
    Pour toutes illusions, enfin de leur enlever.

    Car c'est toi que j'attends, prêt à te pardonner,
    A te combler de joie, du mieux que je pourrai,
    Et je suis sûr, tu vois, qu'ensemble nous saurions,
    Vivre des jours heureux, en réconciliation.

    Pour cela, je suis prêt, à faire de gros efforts,
    A rester près de toi, à veiller quand tu dors,
    Et à me contenter, même si j'ai très faim,
    D'un vulgaire petit os, et d'un morceau de pain.

    Je n'ai jamais rien dit, lorsque tu m'as frappé,
    Sans aucune raison, quand tu étais énervé,
    Tu avais tous les droits, j'étais à ton service,
    Je t'aimais sans compter, j'acceptais tous tes vices.

    Tu m'as mis à la chaîne, ou tu m'as enfermé,
    Tu m'as laissé des jours, sans boire et sans manger,
    J'ai dormi bien souvent, dans ma niche sans toit,
    Paralysé, raidi, tellement j'avais froid.

    Pourtant, si tu reviens, nous partirons ensemble,
    Nous franchirons en chœur, la porte qui ressemble,
    A celle d'une prison, que je ne veux plus voir,
    Et dans laquelle, hélas, j'ai broyé tant de noir.


    Voilà, mon rêve se termine, car je vois le gardien,
    Puis l'infirmière, et le vétérinaire plus loin,
    Ils entrent dans l'enclos, et leurs visages blêmes,
    En disent long pour nous, sur ce qu'ils nous amènent.

    Je suis heureux, tu vois, car dans quelques instants,
    Je vais tout oublier, et, comme il y a deux ans,
    Je m'endormais sur toi, mon cher et grand ami,

    Je dormirai toujours, grâce à l'euthanasie.

    Et s'il t'arrive un jour, de repenser à moi,
    Ne verse pas de larmes, ne te prends pas d'émoi,
    Pour toi, je n'étais " qu'un chien ", tu préférais la mer,
    Tu l'aurais su avant, j'aurai payé moins cher.

    A vous tous les humains, j'adresse une prière,
    Me tuer tout petit, aurait peiné ma mère,
    Mais il eut mieux valu, pour moi, cette manière,
    Et vous n'auriez pas eu, aujourd'hui, à le faire"
  • ~Bounty~~Bounty~ Membre
    12:57 modifié
    Journal d'un chien

    1ère semaine
    Aujourd'hui je complète une semaine de vie. Quelle joie d'être arrivé
    dans ce monde.

    1er mois
    Ma maman s'occupe très bien de moi. C'est une maman exemplaire !

    2 mois
    Aujourd'hui on me sépare de ma maman. Elle est très turbulente et,
    avec son regard, elle me dit au revoir.
    J'espère que ma nouvelle "famille humaine" prendra aussi bien soin de
    moi qu'elle le faisait.

    4 mois
    Je grandis rapidement, tout appelle mon attention.
    Il y a différents enfants à la maison et pour moi, ils sont comme "des
    petits frères". Nous sommes très farceurs, ils me tirent la queue et
    je les mords pour plaisanter.

    5 mois
    Aujourd'hui, ils m'ont donné une engueulade.
    Ma maîtresse est incommodée parce que j'ai fait pipi à l'intérieur de
    la maison mais personne ne m'a appris où je devais le faire.
    Alors, je dors dans le hall d'entrée. Ce n'est pas donné de supporter.

    8 mois
    Je suis un chien heureux!
    J'ai la chaleur d'un foyer; je me sens aussi en sécurité, aussi protégé.
    Je crois que ma famille humaine m'aime et me donne beaucoup de choses.
    La cour est toute pour moi et, parfois, j'exagère, je creuse la terre
    comme mes ancêtres, les loups quand ils cachaient la nourriture.
    Personne ne m'éduque... Tout ce que je fais doit être correct.

    12 mois
    Aujourd'hui j'ai un an complet.
    Je suis un chien adulte.
    Mes maîtres disent que je grandis plus que ce qu'ils espéraient.
    Qu'ils doivent être fiers de moi.

    13 mois
    Aujourd'hui ils m'enchaînent et je ne peux presque pas bouger même où
    il y a un rayon de soleil ou quand je demande un peu d'ombre.
    Ils disent qu'ils vont m'observer et que je suis un ingrat.
    Je ne comprends rien à ce qui arrive.

    15 mois
    Rien n'est plus pareil...je demeure sur le balcon
    Je me sens très seul.
    Ma famille ne me veut déjà plus !
    Des fois ils oublient que j'ai faim et soif.
    Quand il pleut, je n'ai pas de plafond pour m'abriter...

    16 mois
    Aujourd'hui ils me retirent du balcon. Je suis sûr que ma famille
    m'avait perdu.
    Je suis si content que je saute de plaisir.
    Ma queue ressemble à un ventilateur. En plus, ils vont m'emmener
    promener!!
    Nous nous dirigeons vers la rue et, soudain, ils arrêtent la voiture.
    Ils ouvrent la porte et je descends joyeusement, pensant que nous
    allons passer notre journée à la campagne.
    Je ne comprends pas pourquoi ils ferment la porte et ils partent.
    "Vous entendez, attendez !"
    J'aboie...... ils m'oublient .....
    Je courais derrière la voiture de toutes mes forces.
    Mon angoisse grandit quand je me rendis compte que
    j'avais quasi perdu mon souffle et qu'ils ne s'arrêtaient pas.
    Ils m'avaient oublié !

    17 mois
    Je cherche en vain à retrouver le chemin du retour au foyer.
    Je suis seul et je me sens perdu !
    Sur mon chemin, ils existent des personnes de bon coeur qui me regardent
    avec tristesse et me donne un peu de nourriture.
    Je les remercie avec mon regard, du fond de mon âme.
    J'aimerais qu'ils m'adoptent : j'aurais été fidèle comme personne!
    Mais ils disent juste : Pauvre petit chien, il doit être perdu.

    18 mois
    Un jour, je passais près d'une école et je vis beaucoup d'enfants et des
    jeunes comme mes petits frères, je m'approchais et un groupe, en riant, me
    jeta une pluie de pierres "pour voir qui était le meilleur viseur".
    Une des ces pierres, me blessa l'oeil et depuis lors, je ne vois plus
    avec celui-ci.

    19 mois
    C'est incroyable.
    Quand j'étais plus beau, ils avaient de la compassion pour moi.
    Maintenant je suis plus faible; mon aspect change.
    J'ai perdu mon oeil et les gens me montrent le balai quand j'ai
    l'intention de m'allonger où il y a un peu d'ombre.

    20 mois
    Je ne peux quasi plus me bouger !
    Aujourd'hui, je vais tenter de traverser la rue par où passent les
    voitures, un vise juste!
    J'étais en sécurité sur une place appelée "rue pavée", mais jamais je
    n'oublierai le regard de satisfaction du conducteur, qui se vantait
    même pour avoir visé juste.
    Il m'a tué! ... Mais il a seulement démis les pattes arrières !
    La douleur est terrible!
    Mes pattes arrières ne m'obéissent pas et je me traîne avec difficulté
    jusqu'au gazon, au bord du chemin.
    Cela fait dix jours que je suis sur le sol, la pluie, le froid, sans
    manger.
    Maintenant, je ne peux plus bouger !
    La douleur est insupportable!
    Je me sens très mal, je ne trouve pas d'endroit humide et on dirait
    que même mon poil est en train de tomber...
    Quelques personnes passent et personne ne me voit, d'autres disent "ne
    t'approches pas tout près".
    Maintenant je suis presque inconscient; mais quelque force étrange me
    fait ouvrir les yeux.
    La douceur de sa voix me fit réagir.
    "Pauvre petit chien, regarde comme ils t'ont laissé";
    elle disait ... avec elle était un homme en tablier blanc.
    Il a commencé à me toucher et à dit:" Je sais bien madame, mais il n'y
    a plus de remède pour ce chien, c'est mieux qu'il arrête de souffrir.
    La gentille dame, avec des larmes roulantes sur le visage, acquiesça.
    Comme je pouvais, j'ai bougé la queue et je la regardais, les
    remerciant qu'ils me portent secours pour me reposer.
    Seulement je sentis la percée d'une piqûre qui me fit dormir pour
    toujours, pensant à pourquoi j'étais né si personne ne me voulait...

    Les amis, la solution n'est pas d'abandonner un chien dans la rue mais
    bien de l'éduquer.
    Ne transformez pas en problème une compagnie si reconnaissante
  • Cooper 29Cooper 29 Membre
    12:57 modifié
    Ces textes sont très beaux et si tristes :cry:
  • AnonymousAnonymous GUESTS
    12:57 modifié
    Moi je lis pas les textes tristes, c'est assez triste comme ça de savoir que des chiens sont malheureux :o

    Je préfère consacrer les minutes que j'aurai pu passer à lire ça, à faire un câlin à mon bébé poilu que j'aime :love:
  • AnonymousAnonymous GUESTS
    12:57 modifié
    Ces textes sont malheureusement tellement vrai. :( :( :(
  • ~Bounty~~Bounty~ Membre
    12:57 modifié
    Un autre que je viens de trouver.... Un chien d'élevage qui s'adresse à l'homme...


    "Plaidoyer d'une jeune mère...

    Je suis prisonnière de cette cage depuis aussi loin que je me souvienne... Pourtant il y a
    quelques heures, entre bonheur et désolation, j'ai donné naissance à mes huit petits entre
    la chaudière rouillée qui contient de l'eau gelée, souillée et les excréments que j'ai laissé
    quelques jours auparavant sur le grillage où mes nouveaux-nés sont tombés lorsque mon
    ventre les a, malgré lui, libérés de mon amour pour les plonger dans cette nuit, ce froid,
    cette solitude...

    Ils sont déjà orphelins de père car j'ai vu son corps rigide et inanimé dans l'enclos de
    l'autre côté du couloir. Puis il y a eu un peu de chaleur dans la grange... Celle du feu que
    son corps sans vie a alimenté. Sa mort nous aura permis de rester en vie, hélas, quelques
    jours de plus...

    Dans mes rêves, il y a des enfants qui jouent avec des chiens et une balle et qui rient quand
    un chiot roule maladroitement dans l'herbe. Je me demande si je saurais courir et
    bondir...

    Je n'ai pas mangé depuis qu'il a fait nuit dans le couloir à plusieurs reprises. Le jour et la
    nuit, ce sont des mesures du temps que vous utilisez, vous les humains en qui j'ai déjà eu
    confiance... Les ténèbres sont toujours suivies de la petite ampoule suspendue au plafond,
    voilà ma mesure à moi pour le temps qui passe. C'est tout ce que je connais du temps, outre
    la douleur et la peur qui m'habitent. Si je pouvais m'en approcher de cette petite lueur, j'y
    réchaufferais mes petits... Je suis affaiblie, si fatiguée et ils ont froid.

    Dans mes rêves, il y a des gens qui caressent leur animal... Je me demande comment c'est,
    une caresse...

    Ils sont blottis contre moi, à tenter de téter quelque lait qui assurera leur survie. Mais
    compte tenu de mon état, je suis malade, affaiblie, amaigrie, j'en ai bien peu à leur offrir.
    Si seulement on m'apportait un peu d'eau fraîche, quelques grains de moulée, je pourrais
    être une bonne mère....

    Ils ont ce joli pelage tout doux, tout soyeux que j'avais aussi à leur âge... Leur beauté me
    fait oublier ma décrépitude, ma peur, mon épuisement. Dans mes rêves, quelqu'un me
    donne un bain et je joue dans la mousse qui virevolte tout autour de nous...

    J'ai entendu dire que de l'autre côté de la porte, il y a des oiseaux qui chantent... Ici, tout
    n'est que symphonie de douleur, de peur, de résignation, de misère... Je n'ai jamais
    entendu de musique autre que celle-ci... Dans mes rêves, j'entends votre voix
    réconfortante et bienveillante qui m'appelle alors que je cours vers vous...

    Deux de mes tout petits n'arrivent pas à téter suffisamment et je les vois agoniser sans
    bruit, sans résister... Je les lèche affectueusement pour qu'ils sachent que je les aime, pour
    qu'ils connaissent la tendresse et l'affection avant de mourir. Je leur offre ce que je
    voudrais tant recevoir...

    J'ai entendu parler d'un endroit qu'on appelle une maison... Il semble que mes petits
    pourraient y dormir sur un petit coussin, boire de l'eau fraîche, se cacher sous vos
    couvertures dans votre grand lit... Dans mes rêves, nous jouons et cabriolons sur le
    parquet tout propre et lustré...

    Un autre de mes nouveau-nés a une patte coincée dans le grillage trop grand pour nous
    soutenir convenablement et je n'arrive pas à l'en extirper. Il pleure. C'est si difficile pour
    mon coeur de mère d'être là, impuissante, hurlant pour qu'on vienne à son secours. Seul
    l'écho de la nuit glaciale répond à ma supplication. Il s'affaiblit et je n'y peux rien...

    J'ai entendu dire que de l'autre côté de la porte, il y a des saisons, des papillons, des
    fleurs... Dans mes rêves, j'arrive presque à ressentir l'odeur du printemps, de l'herbe
    fraîche...

    Tandis que les autres se sont définitivement tus, deux d'entre eux sont plus forts et pour
    ces survivants, j'ai le choix... Les laisser vivre pour qu'ils aillent dans cette cage à peine
    plus grande que celle-ci dans une quelconque animalerie de quartier. Vous pourriez
    peut-être l'adopter...

    J'ai entendu dire que des gens offrent des choses agréables et multicolores à leur chien
    qu'ils peuvent mâchouiller ou grignoter... Dans mes rêves, tandis que vous me portez dans
    vos bras, je m'agite doucement pour vous montrer celui que je préfère...

    ... Ou alors, je peux choisir, tandis que je tourne sans cesse dans mon petit espace
    insalubre et lugubre, de leur broyer la colonne pour les entendre hurler quelque temps
    avant que l'on vienne le détruire... Ainsi, ils vivraient éternellement et confortablement
    dans mes rêves...

    Si vous étiez ici, maintenant, que choisiriez-vous pour votre enfant, dites-moi...

    Il est trop tard, ils viennent et j'entends leurs pas. Non, par pitié, non, ne les emmenez pas!
    Ils sont trop jeunes et je n'ai pas eu le temps de leur apprendre tout ce qu'ils doivent... Ils
    sont malades et ils ont froid, ils ont besoin de moi... Non, non...

    Trop tard, ils les ont pris. Si au moins l'un de ces inhumains, celui-là même qui m'a battue
    il y a quelques mois alors que je refusais le viol qui aura fait de moi une mère, leur avait au
    moins adressé un mot gentil, une caresse... Ils les placent brusquement dans une autre
    cage où déjà deux autres petits sont entassés. Les cages disparaissent derrière la porte. Il y
    a eu une grande lumière lorsqu'elle s'est ouverte... Est-ce donc cela la vie? Dehors? La
    lumière...

    On m'a dit que, s'ils survivent au long trajet, ils seront emmenés dans une animalerie et
    qu'une fois toilettés et parfumés, ils seront mis dans une cage, une autre... Plus rien n'y
    paraîtra, personne ne saura qui est leur père dont la carcasse fumante achève de se
    consumer et de leur mère qui agonise...

    Si vous les aimez vraiment, ne les adoptez pas parce que cela ne nous donnera pas
    davantage de nourriture, d'eau, de chaleur... Et si vous ne les achetez pas, alors peut-être
    ce vous appelez la mort viendra me délivrer... Sinon, je survivrai encore et cela, je ne peux
    plus le subir. Je me demande comment elle est cette dame, la mort... Tiens, je la vois juste
    là devant moi... Comme elle a l'air gentille et douce, bienveillante et confortable... Comme
    dans mes rêves...

    Si vous étiez ici, maintenant, que choisiriez-vous, dites-moi... La délivrance ou la
    souffrance???

    Je n'ai pas de nom, j'ai vécu quelques mois, à peine vingt-trois selon votre calcul mais je
    leur ai rapporté douze chiots vivants... Et voilà, tout s'arrête ici, maintenant, car je choisis
    d'aller vers la délivrance...

    Prenez bien soin de mes petits... Je vous pardonne, adieu..."
  • ~Enzo~~Enzo~ Membre
    12:57 modifié
    faudra qu'on m'explique pourquoi je fond en larme a chaque fois que je li ce texte, et surtout pourquoi je m'obstine a le lire (le premier) je ne lirais pas le deuxième, je suis déja en train de pleurer, j'vais pas en rajouter..

    j'trouve ça horrible, j'comprend pas comment on peut faire ça a un animal.. je sais pas mème si parfois il nous horipile il nous énerve, j'ai desfois détestée mon chat parcequ'il avait pisser sur mes chaussure ou détruit mon canapé, mais jamais je l'aurais abandonnée, ça ne ma jamais traversée l'esprit !!
    il reviens toujours avec ça petite tète et je le lui pardonne aussi vite que je me suis énervée..

    quand on prend un animal, on l'assume, lui n'a pas demandée a etre avec nous, c'est nous qui décidons de le prendre, c'est pour nous faire du bien a nous avant tout..

    fin bref, ça ma mis dans l'mal ce texte.. :(
  • ~Enzo~~Enzo~ Membre
    12:57 modifié
    j'ai lu le deuxième, j'pleure encors plus youpi !!

    j'pleure plus quand j'li ça sur des animaux que sur les ètres humains o_O
  • CoffeeCoffee Membre
    12:57 modifié
    vous me faites tous pleurer,ces textes sont vraiment horrible, ils donnent envie de sauver tous ces chiens.

    Le premier texte me touche plus particulierement car c'est l'histoire de mon berger allemand, sauf qu'on l'a sauvée a temps alors qu'elle était dejà chez le vétérinaire. Pauvre famille qui l'a abandonnée pour s'acheter un chien plus...petit!!! c'est vraiment affreux ce que des gens peuvent faire!
  • annabelleannabelle Membre
    12:57 modifié
    :cry: :cry: :cry: :cry: :cry: :cry: :cry: :cry: :cry:
  • 12:57 modifié
    :cry: :cry: :cry: :cry: :cry:
  • Boully28Boully28 Membre
    12:57 modifié
    Moi c'est pas des larmes qui me vienne c'est de la colére, de la rage et du dégout !!! Comment on peut faire ça a un animal !!!
  • zoé123zoé123 Membre
    12:57 modifié
    ces textes sont si triste... meme si on en a deja lu certains il est bon de les relire pour se rappeler la dure realité meme si ca fait super mal au coeur...
    trop touchant... :cry: :cry: :cry: :cry: :cry: :cry: :cry: :cry:
  • Jeko 18Jeko 18 Membre
    12:57 modifié
    Tous ces textes sont malheureusement la triste réalité.Et j'ai l'impression que tous celà n'est pas près de s'arrêter.En effet, l'humain est naturellement égoiste et méchant.

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