Ungaro au Paradis
Bonsoir,
Ungaro fait partie des anciens qui ont connu Roger. Il est parti cette nuit, à l'aube de ses 13 ans. On donnait quelques nouvelles de lui sur ce post : http://www.forum.rogerlebouledogue.com/des-news-d-ungaro-photos-inside-t42323.html
Diagnostiqué syringomyélie + hernie discale à ses 8 ans, il a tenu le coup sans charrette et sans médicament, jusqu'à il y a 6 mois (pour les médicaments).
Il ne voyait plus que d'un œil depuis plusieurs années (un seul œil ne fournissait pas de larme) et, sur la fin, quasiment plus de l'autre à cause d'ulcère répétés et un dernier ulcère où l'antibiotique habituel en goutte n'a pas suffit.
Ont commencé des crises d’épilepsies il y a 5 mois. Enfin des crises qui se présentaient toutes les semaines à tous les trois jours et qui ne duraient pas bien longtemps (environ 10 secondes). Mais qualifiées comme des crises d’épilepsie d'après le véto qui supposait une tumeur au cerveau. Pas d'IRM pratiquée (pour rappel, nécessite une anesthésie) car on n'aurait pas envisagé l'opération compte tenu de toutes ces autres pathologies et son âge. Le traitement quotidien à la cortisone a commencé à partir de là ; un petit mieux, du coup. Mais l'incontinence a commencé en même temps et il mettait des couches changées environ 3 à 5 fois par jour. Couches qui le gênaient encore plus au niveau de la hernie discale ; seule sa tête pouvait être caressée depuis plusieurs mois sinon il sursautait, sensation désagréable pour lui. Il fallait le laver parfois le matin car il avait dormi dans son pipi...
Pour autant, il mangeait très bien, buvait trop (avec la cortisone), et pouvait jouer une heure avec un ballon dans le jardin (on le restreignait à bien moins qu'une heure car il était dans ce cas trop "carpet").
Depuis un mois, on le retrouvait de plus en plus souvent dans son urine au petit matin, ce qui signifiait qu'il avait eu une crise pendant la nuit. Il commençait à, parfois, ne plus être réceptif, ne plus être dans notre monde. Mais il mangeait et pouvait jouer.
Mais la nuit dernière, tout s'est accéléré :
-0H40: une crise intense se produit : ça dure 2 à 3 minutes ; c'est bien une crise d’épilepsie (mouvements intenses comme s'il courrait sur le flanc), et, à sa tête pendant la crise, on voit qu'il souffre (sa gueule se déforme, parfois il hurle ; sa hernie discale doit aussi le faire souffrir pendant cette phase. C'est la première fois que nous voyons une telle crise. Il a du mal à s’apaiser et revenir dans notre monde après cela.
- 1H40 : même crise. Il n'ose plus s'allonger, probablement de peur qu'une crise revienne. Il ère comme un zombie, il ne voit pas grand chose et ne tient pas debout. Il est fatigué.
- Dans la foulée, nous lui redonnons de la cortisone, traitement quotidien multiplié par 8. On se lâche encore plus que les précédentes semaines, il engloutit ses médicaments de cortisone avec un dizaine de tranches de bacon et fromages en tout genre.
- 2H40 : même crise. Après la crise, il n'est plus vraiment présent. On appelle les urgences vétérinaires : il faut abréger ses souffrances, la cortisone a forte dose ne faisant même pas effet. Impossible de faire cela chez nous, ce qui aurait été moins traumatisant. Il faut aller à une clinique vétérinaire à 30 minutes de chez nous.
- 3H40 : il fait une autre crise pendant le trajet. Toujours aussi longue et douloureuse.
- 4H00 : Ungaro s'en va au Paradis. Il rejoint Oskar et Fendi, cette dernière dogue de bordeaux qui nous avait brutalement quitté a 5 ans à la même époque, la dernière.
Il est apaisé et nous aussi, mais que le manque est immense après près de 13 ans de vie commune! Même si, ces derniers mois, il devenait une ombre de lui même et qu'on "se préparait" en exagérant les câlins et bonne attentions.
Ungaro fait partie des anciens qui ont connu Roger. Il est parti cette nuit, à l'aube de ses 13 ans. On donnait quelques nouvelles de lui sur ce post : http://www.forum.rogerlebouledogue.com/des-news-d-ungaro-photos-inside-t42323.html
Diagnostiqué syringomyélie + hernie discale à ses 8 ans, il a tenu le coup sans charrette et sans médicament, jusqu'à il y a 6 mois (pour les médicaments).
Il ne voyait plus que d'un œil depuis plusieurs années (un seul œil ne fournissait pas de larme) et, sur la fin, quasiment plus de l'autre à cause d'ulcère répétés et un dernier ulcère où l'antibiotique habituel en goutte n'a pas suffit.
Ont commencé des crises d’épilepsies il y a 5 mois. Enfin des crises qui se présentaient toutes les semaines à tous les trois jours et qui ne duraient pas bien longtemps (environ 10 secondes). Mais qualifiées comme des crises d’épilepsie d'après le véto qui supposait une tumeur au cerveau. Pas d'IRM pratiquée (pour rappel, nécessite une anesthésie) car on n'aurait pas envisagé l'opération compte tenu de toutes ces autres pathologies et son âge. Le traitement quotidien à la cortisone a commencé à partir de là ; un petit mieux, du coup. Mais l'incontinence a commencé en même temps et il mettait des couches changées environ 3 à 5 fois par jour. Couches qui le gênaient encore plus au niveau de la hernie discale ; seule sa tête pouvait être caressée depuis plusieurs mois sinon il sursautait, sensation désagréable pour lui. Il fallait le laver parfois le matin car il avait dormi dans son pipi...
Pour autant, il mangeait très bien, buvait trop (avec la cortisone), et pouvait jouer une heure avec un ballon dans le jardin (on le restreignait à bien moins qu'une heure car il était dans ce cas trop "carpet").
Depuis un mois, on le retrouvait de plus en plus souvent dans son urine au petit matin, ce qui signifiait qu'il avait eu une crise pendant la nuit. Il commençait à, parfois, ne plus être réceptif, ne plus être dans notre monde. Mais il mangeait et pouvait jouer.
Mais la nuit dernière, tout s'est accéléré :
-0H40: une crise intense se produit : ça dure 2 à 3 minutes ; c'est bien une crise d’épilepsie (mouvements intenses comme s'il courrait sur le flanc), et, à sa tête pendant la crise, on voit qu'il souffre (sa gueule se déforme, parfois il hurle ; sa hernie discale doit aussi le faire souffrir pendant cette phase. C'est la première fois que nous voyons une telle crise. Il a du mal à s’apaiser et revenir dans notre monde après cela.
- 1H40 : même crise. Il n'ose plus s'allonger, probablement de peur qu'une crise revienne. Il ère comme un zombie, il ne voit pas grand chose et ne tient pas debout. Il est fatigué.
- Dans la foulée, nous lui redonnons de la cortisone, traitement quotidien multiplié par 8. On se lâche encore plus que les précédentes semaines, il engloutit ses médicaments de cortisone avec un dizaine de tranches de bacon et fromages en tout genre.
- 2H40 : même crise. Après la crise, il n'est plus vraiment présent. On appelle les urgences vétérinaires : il faut abréger ses souffrances, la cortisone a forte dose ne faisant même pas effet. Impossible de faire cela chez nous, ce qui aurait été moins traumatisant. Il faut aller à une clinique vétérinaire à 30 minutes de chez nous.
- 3H40 : il fait une autre crise pendant le trajet. Toujours aussi longue et douloureuse.
- 4H00 : Ungaro s'en va au Paradis. Il rejoint Oskar et Fendi, cette dernière dogue de bordeaux qui nous avait brutalement quitté a 5 ans à la même époque, la dernière.
Il est apaisé et nous aussi, mais que le manque est immense après près de 13 ans de vie commune! Même si, ces derniers mois, il devenait une ombre de lui même et qu'on "se préparait" en exagérant les câlins et bonne attentions.
Réponses
Beaucoup de courage à vous, c'est tellement dur
j' ai décidé de chercher un bouledogue français , mais il restera gravé à jamais dans mon coeur !!!
david
Merci pour vos messages. Presque deux mois après, la douleur est encore très présente même si elle est égoïste car il n'aurait été impossible qu'il survive plus de quelques jours dans l'état dans lequel il était et il aurait enduré une souffrance inimaginable. Donc, c'est bien le manque de ce membre de la famille qui rôdait toujours très près de nous qui se fait sentir comme le ressent titeuf8544.
Ungaro n'était pourtant pas mon premier chien (j'ai eu 2 boxers, un berger allemand, un autre bouledogue, un ddb) mais c'est celui qui a vécu le plus longtemps et avec lequel j'ai eu la chance de passer le plus d'années. Les jolis souvenirs sont plus présents avec lui : vacances à la montagne et luge, promenade et jogging dans les bois et parcs, balades sur la plage, balades sur la moto,... ou tout simplement reniflages et jeux dans le jardin.