question pedigree :?:
Apie
Membre
Voilà, j'ai remarqué dans le pedigree de ma petite chérie ainsi que dans des pedigrees de boubous d'élevage, des choses qui dans la vie des deux pattes que nous sommes sont interdits (et ce à juste titre), et j'aimerais savoir si cela est si courant que ça dans les élevages ???
je m'explique : dans le cas de ma petite Apie, un de ses ascendants (Moustique du Marais Picton) est à la fois son arrière arrière grand et son arrière grand père,
en bref, Moustique a saillit une de ses filles :shock:
chez d'autres, le même Moustique est l'arrière grand père et le père
je veux bien croire que lorsque la génétique est bonne et qu'il s'agit de champion, on le fasse reproduire beaucoup, mais de là à faire cela :?
ne risque t-on pas à terme, l'apparition de maladies ou de problèmes dus à cette co-sanguinité ? :?:
je m'explique : dans le cas de ma petite Apie, un de ses ascendants (Moustique du Marais Picton) est à la fois son arrière arrière grand et son arrière grand père,
en bref, Moustique a saillit une de ses filles :shock:
chez d'autres, le même Moustique est l'arrière grand père et le père
je veux bien croire que lorsque la génétique est bonne et qu'il s'agit de champion, on le fasse reproduire beaucoup, mais de là à faire cela :?
ne risque t-on pas à terme, l'apparition de maladies ou de problèmes dus à cette co-sanguinité ? :?:
Réponses
C'est vrai que ce n'est pas toujours le cas mais ça fait partit du travail de l'éleveur pour fixer aussi certaines choses
AVANTAGES ET INCONVENIENTS DE LA CONSANGUINITE EN ELEVAGE CANIN
Dans les réunions cynophiles, et en particulier chez les éleveurs de chiens de chasse, on entend souvent dire : « la consanguinité, moi, je suis contre ! ». Malheureusement, cette réaction est anti-sélection car la consanguinité est la base de toute sélection.
La consanguinité s’oppose au croisement qui consiste à accoupler des individus de races différentes. L’élevage en race pure est donc obligatoirement consanguin.
DEFINITION
- Nous rappellerons simplement que c’est une technique de reproduction qui consiste à accoupler des géniteurs plus apparentés que la moyenne de la population à laquelle ils appartiennent.
De manière plus précise, la consanguinité consiste à réaliser des accouplements, entre individus de même famille, par exemple frère-sœur ou père-fille. On distingue ainsi le lien de parenté directe qui existe entre un père et sa fille par exemple ( ou entre deux individus issus l’un de l’autre plus généralement ), et le lien de parenté collatérale qui existe entre un frère et une sœur issus d’un ancêtre commun.
La consanguinité linéaire qui correspond à des croisements entre individus de parenté directe est plus utilisée car moins étroite que la consanguinité collatérale.
On obtient une uniformisation des caractères très importante au bout de quelques générations. Ainsi, si un caractère a une chance sur deux d’être transmis à la fille, en croisant le père avec sa fille, on aura 0,5 + 0,25 chance de la retrouver sur la petite-fille. En cinq générations, on aura 97 chances sur 100 de retrouver un caractère du père sur les descendants. On s’approche ainsi progressivement de l’homozygotie.
PREMIERE PARTIE
LES TROIS REGLES DE LA CONSANGUINITE
I.
Règle N°1.
- La consanguinité est une méthode de sélection conservatrice.
La création est du domaine du hasard.
De cette manière, dans une population donnée, la consanguinité fractionne la population en lignées génétiquement constantes qui évoluent pour leur propre compte.
On effectue des croisements entre parents et enfants. On obtient alors différentes populations, qui possèdent chacune un fort caractère homozygote.
C’est donc une méthode efficace pour fixer un caractère, mais il ne faut pas perdre de vue que si l’on fixe des caractères intéressants, en revanche on n’améliore pas, c’est-à-dire que l’on ne crée pas.
La consanguinité est une méthode de sélection conservatrice. La création est du domaine du hasard et, en pratique, elle reste sous l’emprise de la mutation et de la recombinaison.
L’éleveur veut améliorer un caractère donné, il choisira de croiser un frère et une sœur qui présentent tous les deux le caractère envisagé. Finalement, dans toute sa lignée, ce caractère sera à l’état homozygote. Il faut faire de même avec les autres caractères.
II.
Règle N°2.
- La retrempe
Au bout d’un certain temps, la consanguinité devient trop étroite, et l’excès d’homozygotie se traduit par l’apparition de sujets fragiles et instables et, en particulier, pourvus d’un système immunitaire défaillant. Ainsi lorsque l’homozygotie sera réalisée sur un gène, avant d’entreprendre la même sélection pour d’autres gènes, l’éleveur a intérêt à réaliser un brassage pour les autres loci afin de ré-obtenir un taux d’hétérozygotie suffisant : c’est la retrempe ou « outbreeding » .
En pratique, on recherche un étalon ayant 50 % de sang étranger issu d’un étalon de la lignée homozygote croisée avec une lice d’une lignée totalement différente.
La consanguinité suppose par ailleurs de respecter des règles strictes dans sa mise en pratique. En particulier lors de la fixation d’un caractère par des croisement consanguins, il ne faut pas laisser totalement tomber les autres caractères qui dégénèrent alors par négligence ou par impossibilité.
Car ces autres caractères, si on ne les prend pas en considération, vont se développer en homozygotes récessifs et les tares récessives vont être fixées. D’autre part, il faut se méfier des « outbreeding » trop importants sur des générations de sujets car, dans ces cas, la consanguinité augmente la variabilité et la fréquence des indésirables. On peut alors rattraper les mauvais effets obtenus en pratiquant une consanguinité étroite afin de sélectionner les tares récessives et de les éliminer ensuite dès la reproduction.
III.
Règle N°3.
- L’élitisme est indispensable.
Dans la sélection par consanguinité, la troisième règle est de n’utiliser que des reproducteurs de grande valeur, jamais inférieurs à l’idéal que l’on s’est fixé, et d’utiliser de nombreux individus pour la reproduction.
C’est avec une population de nombreux sujets, tous de niveau excellent, que l’on peut entreprendre des croisements consanguins en vue d’une sélection. L’élitisme est indispensable, et garder une masse de sujets moyens est une erreur. L’élite sera conservée afin de former des « Raceurs ». Le sujet raceur est l’homozygote dominant sur lequel le maximum des caractères intéressants a été fixé. C’est celui qui a le pouvoir de transmettre à n sa descendance des caractères tels que les descendants se ressemblent entre eux plus que dans le moyenne des cas. On parle d’hérédité unilatérale lorsque le produit ressemble uniquement à l’un de ses parents. Le parent a ainsi la qualité de « racer » ses produits.
Pour qu’un reproducteur soit un bon raceur, il faut persister dans la consanguinité, car il n’y a aucune raison pour que les caractères homozygotes dominants intéressants apparus en première génération se maintiennent en deuxième génération sur tous ses sujets.
Moustique n'est pas un chien qui a fait beaucoup de saillie, c'est fils peut etre. Certain font des pied et des main pour avoir ce chien mais ne l'ont pas. Il a fait trés peu de saillie ... une page lui ai d'ailleurs consacré sur un bulletin du Club du Bouledogue Français.
La consenguinité sert a fixé un type de chien qu'on aime. Il n'est pas rare de voir chez le bouledogue des maraige demi frére demi soeur. Mais ce qui vaut pour le bouledogue ne l'ai pas forcement pour le Briard par exemple.
Comme le dit Pelisse, on ne fait pas de la consenguinité avec n'importe quel chien. Chez Moustique la consenguinité marche trés bien et ne revele pas de tares. Y'a qu'a voir ses descendant dont de nombreux bouledogue sont champion de pays differents.
Becca est née d'un maraige demi frére demi soeur dont le pére commun et Moustique et je n'ai a ce jour aucun souci de santé comme je peux en lire ici : probléme de peau, etc ...
Une photo de Becca
Leur selection sert a ca aussi je pense ??!! Pas seulement avoir des beau boubou , mais surtout de bonne physiologie