Prise de conscience
Roméo & Bart
Membre
Je pleure à chaque fois que je lis ce texte...
Il n'y a pas de mot pour décrire toute la peine que l'on ressent.
Quand j'étais un chiot, je t'ai amusé avec mes cabrioles et t'ai fait rire.
Tu m'as appelé ton enfant, et en dépit de plusieurs chaussures mâchées et quelques oreillers assassinés, je suis devenu ton meilleur ami. Toutes les fois que j'étais méchant tu agitais ton doigt vers moi et me demandais " Comment est-ce possible ? ", mais après on s'amusait ensemble.
Mon éducation a pris un peu plus longtemps que prévu, parce que tu étais terriblement occupé, mais nous y avons travaillé ensemble. Je me souviens de ces nuits où je fouinais dans le lit et écoutais tes confidences et rêves secrets, et je croyais que la vie ne pourrait pas être plus parfaite.
Nous sommes allés pour de longues promenades et courses dans le parc, promenades de voiture, arrêts pour de la crème glacée (j'ai seulement eu le cornet parce que " la glace est mauvaise pour les chiens, " comme tu disais), et je faisais de longues siestes au soleil en attendant que tu rentres à la maison.
Progressivement, tu as commencé à passer plus de temps au travail et à te concentrer sur ta carrière, et plus de temps à chercher un compagnon humain. Je t'ai attendu patiemment, t'ai consolé après chaque déchirements de cœur et déceptions, ne t'ai jamais réprimandé au sujet de mauvaises décisions, et me suis ébattu avec joie lors de tes retours au foyer.
Et puis tu es tombé amoureux. Elle, maintenant ta femme, n'est pas une "personne-chien ", mais je l'ai accueillie dans notre maison, essayé de lui montrer de l'affection, et lui ai obéi. J'étais heureux parce que tu étais heureux.
Ensuite les bébés humains sont arrivés et j'ai partagé votre excitation. J'étais fasciné par leur couleur rose, leur odeur, et je voulais les pouponner aussi. Seulement vous vous êtes inquiétés que je puisse les blesser, et j'ai passé la plupart de mon temps banni dans une autre pièce ou dans une niche. O, comme je voulais les aimer, mais je suis devenu un “prisonnier de l'amour ".
Comme ils ont commencé à grandir, je suis devenu leur ami. Ils se sont accrochés à ma fourrure et se sont levés sur leurs jambes branlantes, ont poussé leurs doigts dans mes yeux, fouillé mes oreilles, et m'ont donné des baisers sur le nez. J'aimais tout d'eux et leurs caresses - parce que les tiennes étaient maintenant si peu fréquentes - et je les aurais défendus avec ma vie si besoin était.
J'allais dans leurs lits et écoutais leurs soucis et rêves secrets, et ensemble nous attendions le son de ta voiture dans l'allée.
Il y eut un temps, quand les autres te demandaient si tu avais un chien, tu leur montrais une photo de moi dans ton portefeuille et tu leur racontais des histoires à mon propos. Ces dernières années tu répondais juste " oui " et changeais de sujet. Je suis passé du statut de " ton chien" à " seulement un chien, " et vous vous êtes offensés de chaque dépense pour moi.
Maintenant, vous avez une nouvelle occasion de carrière dans une autre ville, et vous allez déménager dans un appartement qui n'autorise pas d'animaux familiers. Tu as fait le bon choix pour ta " famille", mais il y eut un temps où j'étais ta seule famille.
J'étais excité par la promenade en voiture jusqu'à ce que nous arrivions au refuge pour animaux. Cela sentait les chiens et chats, la peur, le désespoir. Tu as rempli la paperasserie et as dit : " Je sais que vous trouverez une bonne maison pour elle." Ils ont haussé les épaules et vous ont jeté un regard attristé. Ils comprennent la réalité qui fait face à un chien entre deux âges, même un avec "des papiers." Tu as dû forcer les doigts de ton fils pour les détacher de mon col et il a crié " Non, Papa ! S'il te plaît, ne les laisse pas prendre mon chien !" Et je me suis inquiété pour lui. Quelles leçons lui avez-vous apprises à l'instant au sujet de l'amitié et la loyauté, au sujet de l'amour et de la responsabilité, et au sujet du respect pour toute vie ? Tu m'as donné un " au revoir-caresse" sur la tête, as évité mes yeux, et as refusé de prendre mon collier avec vous.
Après votre départ, les deux gentilles dames ont dit que vous saviez probablement au sujet de votre départ il y a de cela plusieurs mois et que vous n'aviez rien fait pour me trouver une autre bonne maison. Elles ont secoué la tête et ont dit : " Comment est-ce possible ?".
Ils sont aussi attentifs à nous ici dans le refuge que leurs programmes chargés le leur permettent. Ils nous nourrissent, bien sûr, mais j'ai perdu l'appétit il y a plusieurs jours. Au début, chaque fois que quelqu'un passait près de ma cage, je me dépêchais en espérant que c'était toi, que tu avais changé d'avis, que c'était juste un mauvais rêve... ou j'espérais tout au moins que ça soit quelqu'un qui se soucie de moi et qui pourrait me sauver. Quand je me suis rendu compte que je ne pourrais pas rivaliser avec les autres chiots qui folâtraient pour attirer l'attention, je me suis retiré dans un coin de la cage et ai attendu.
J'ai entendu ses pas quand elle s'approchait de moi en fin de journée, et j'ai trottiné le long de l'allée jusqu'à une pièce séparée. Une pièce heureusement tranquille. Elle m'a placé sur la table et a frotté mes oreilles, et m'a dit de ne pas m'inquiéter. Mon cœur battait d'appréhension à ce qui était à venir, mais il y avait aussi un sentiment de soulagement. Le "prisonnier de l'amour" avait survécu à travers les jours. Comme c'est dans ma nature, je me suis plutôt inquiété pour elle. Le fardeau qu'elle porte pèse lourdement sur elle, et je le sais, de la même manière que je connaissais votre humeur chaque jour. Elle a placé une chaîne doucement autour de ma patte de devant et une larme a roulé sur sa joue.
J'ai léché sa main de la même façon que je te consolais il y a tant d'années. Elle a glissé l'aiguille hypodermique habilement dans ma veine. Quand j'ai senti la piqûre et le liquide se répandre à travers mon corps, je me suis assoupie, l'ai examinée de mes gentils yeux et ai murmuré : " Comment as-tu pu ?". Peut-être parce qu'elle comprenait mon langage, elle a dit " je suis si désolée." Elle m'a étreint, et m'a expliqué précipitamment que c'était son travail de s'assurer que j'allais à une meilleure place où je ne serais pas ignorée ou abusée ou abandonnée, où j'aurais à pourvoir moi-même à mes besoins, une place remplie d'amour et de lumière très différent de cet endroit. Et avec mes dernières forces, j'ai essayé de me transporter jusqu'à elle et lui expliquer avec un coup sourd de ma queue que mon " Comment as-tu pu ?" n' était pas dirigé contre elle. C'était à toi, Mon Maître Bien-aimé, que je pensais.
Je penserai à toi et t'attendrai à jamais.
Puisse tout le monde dans ta vie continuer à te montrer autant de loyauté.
Jim Willis, 2001
Il n'y a pas de mot pour décrire toute la peine que l'on ressent.
Quand j'étais un chiot, je t'ai amusé avec mes cabrioles et t'ai fait rire.
Tu m'as appelé ton enfant, et en dépit de plusieurs chaussures mâchées et quelques oreillers assassinés, je suis devenu ton meilleur ami. Toutes les fois que j'étais méchant tu agitais ton doigt vers moi et me demandais " Comment est-ce possible ? ", mais après on s'amusait ensemble.
Mon éducation a pris un peu plus longtemps que prévu, parce que tu étais terriblement occupé, mais nous y avons travaillé ensemble. Je me souviens de ces nuits où je fouinais dans le lit et écoutais tes confidences et rêves secrets, et je croyais que la vie ne pourrait pas être plus parfaite.
Nous sommes allés pour de longues promenades et courses dans le parc, promenades de voiture, arrêts pour de la crème glacée (j'ai seulement eu le cornet parce que " la glace est mauvaise pour les chiens, " comme tu disais), et je faisais de longues siestes au soleil en attendant que tu rentres à la maison.
Progressivement, tu as commencé à passer plus de temps au travail et à te concentrer sur ta carrière, et plus de temps à chercher un compagnon humain. Je t'ai attendu patiemment, t'ai consolé après chaque déchirements de cœur et déceptions, ne t'ai jamais réprimandé au sujet de mauvaises décisions, et me suis ébattu avec joie lors de tes retours au foyer.
Et puis tu es tombé amoureux. Elle, maintenant ta femme, n'est pas une "personne-chien ", mais je l'ai accueillie dans notre maison, essayé de lui montrer de l'affection, et lui ai obéi. J'étais heureux parce que tu étais heureux.
Ensuite les bébés humains sont arrivés et j'ai partagé votre excitation. J'étais fasciné par leur couleur rose, leur odeur, et je voulais les pouponner aussi. Seulement vous vous êtes inquiétés que je puisse les blesser, et j'ai passé la plupart de mon temps banni dans une autre pièce ou dans une niche. O, comme je voulais les aimer, mais je suis devenu un “prisonnier de l'amour ".
Comme ils ont commencé à grandir, je suis devenu leur ami. Ils se sont accrochés à ma fourrure et se sont levés sur leurs jambes branlantes, ont poussé leurs doigts dans mes yeux, fouillé mes oreilles, et m'ont donné des baisers sur le nez. J'aimais tout d'eux et leurs caresses - parce que les tiennes étaient maintenant si peu fréquentes - et je les aurais défendus avec ma vie si besoin était.
J'allais dans leurs lits et écoutais leurs soucis et rêves secrets, et ensemble nous attendions le son de ta voiture dans l'allée.
Il y eut un temps, quand les autres te demandaient si tu avais un chien, tu leur montrais une photo de moi dans ton portefeuille et tu leur racontais des histoires à mon propos. Ces dernières années tu répondais juste " oui " et changeais de sujet. Je suis passé du statut de " ton chien" à " seulement un chien, " et vous vous êtes offensés de chaque dépense pour moi.
Maintenant, vous avez une nouvelle occasion de carrière dans une autre ville, et vous allez déménager dans un appartement qui n'autorise pas d'animaux familiers. Tu as fait le bon choix pour ta " famille", mais il y eut un temps où j'étais ta seule famille.
J'étais excité par la promenade en voiture jusqu'à ce que nous arrivions au refuge pour animaux. Cela sentait les chiens et chats, la peur, le désespoir. Tu as rempli la paperasserie et as dit : " Je sais que vous trouverez une bonne maison pour elle." Ils ont haussé les épaules et vous ont jeté un regard attristé. Ils comprennent la réalité qui fait face à un chien entre deux âges, même un avec "des papiers." Tu as dû forcer les doigts de ton fils pour les détacher de mon col et il a crié " Non, Papa ! S'il te plaît, ne les laisse pas prendre mon chien !" Et je me suis inquiété pour lui. Quelles leçons lui avez-vous apprises à l'instant au sujet de l'amitié et la loyauté, au sujet de l'amour et de la responsabilité, et au sujet du respect pour toute vie ? Tu m'as donné un " au revoir-caresse" sur la tête, as évité mes yeux, et as refusé de prendre mon collier avec vous.
Après votre départ, les deux gentilles dames ont dit que vous saviez probablement au sujet de votre départ il y a de cela plusieurs mois et que vous n'aviez rien fait pour me trouver une autre bonne maison. Elles ont secoué la tête et ont dit : " Comment est-ce possible ?".
Ils sont aussi attentifs à nous ici dans le refuge que leurs programmes chargés le leur permettent. Ils nous nourrissent, bien sûr, mais j'ai perdu l'appétit il y a plusieurs jours. Au début, chaque fois que quelqu'un passait près de ma cage, je me dépêchais en espérant que c'était toi, que tu avais changé d'avis, que c'était juste un mauvais rêve... ou j'espérais tout au moins que ça soit quelqu'un qui se soucie de moi et qui pourrait me sauver. Quand je me suis rendu compte que je ne pourrais pas rivaliser avec les autres chiots qui folâtraient pour attirer l'attention, je me suis retiré dans un coin de la cage et ai attendu.
J'ai entendu ses pas quand elle s'approchait de moi en fin de journée, et j'ai trottiné le long de l'allée jusqu'à une pièce séparée. Une pièce heureusement tranquille. Elle m'a placé sur la table et a frotté mes oreilles, et m'a dit de ne pas m'inquiéter. Mon cœur battait d'appréhension à ce qui était à venir, mais il y avait aussi un sentiment de soulagement. Le "prisonnier de l'amour" avait survécu à travers les jours. Comme c'est dans ma nature, je me suis plutôt inquiété pour elle. Le fardeau qu'elle porte pèse lourdement sur elle, et je le sais, de la même manière que je connaissais votre humeur chaque jour. Elle a placé une chaîne doucement autour de ma patte de devant et une larme a roulé sur sa joue.
J'ai léché sa main de la même façon que je te consolais il y a tant d'années. Elle a glissé l'aiguille hypodermique habilement dans ma veine. Quand j'ai senti la piqûre et le liquide se répandre à travers mon corps, je me suis assoupie, l'ai examinée de mes gentils yeux et ai murmuré : " Comment as-tu pu ?". Peut-être parce qu'elle comprenait mon langage, elle a dit " je suis si désolée." Elle m'a étreint, et m'a expliqué précipitamment que c'était son travail de s'assurer que j'allais à une meilleure place où je ne serais pas ignorée ou abusée ou abandonnée, où j'aurais à pourvoir moi-même à mes besoins, une place remplie d'amour et de lumière très différent de cet endroit. Et avec mes dernières forces, j'ai essayé de me transporter jusqu'à elle et lui expliquer avec un coup sourd de ma queue que mon " Comment as-tu pu ?" n' était pas dirigé contre elle. C'était à toi, Mon Maître Bien-aimé, que je pensais.
Je penserai à toi et t'attendrai à jamais.
Puisse tout le monde dans ta vie continuer à te montrer autant de loyauté.
Jim Willis, 2001
Réponses
Suis-je célèbre maintenant ?
Je suis née aujourd'hui, une des dix.
Mon papa était très célèbre.
J'ai beaucoup de demi-frères et soeurs.
Ma maman aussi est très célèbre.
Quand elle est devenue célèbre elle n'a eu que des chiots.
Fini les mains caressantes, fini les agréables excursions. Seulement encore plus de chiots.
Elle est toujours triste quand ils la quittent.
Aujourd'hui j'ai quitté ma maison.
Je ne voulais pas partir,
donc je me suis cachée derrière ma maman
et mes trois compagnons de nichée qui restaient.
Je ne te trouvais pas gentille.
Mais ils disaient qu'un certain jour
moi aussi je deviendrais célèbre.
Je me demande, est-ce que célèbre veut dire
la même chose que plaisir et bon temps ?
donc tu me soulevais et m'emportais,
bien que tu étais consciente que je me cachais pour toi.
Je crois que tu ne m'aimais pas non plus.
Ma nouvelle demeure est très éloignée.
J'ai très peur. Mon petit coeur me disait " sois courageuse " . comme mes ancêtres.
Est-ce qu'il avait une bonne maison ?
j'ai faim, je ne peux pas trop manger,
c'est mauvais pour mon ossature.
Je ne peux pas mordre ni grogner quand
les enfants me tourmentent.
Je cours seule, joue et m'imagine
que je cours dans une prairie verte avec des papillons,
des oiseaux et des coccinelles.
Je ne comprends pas pourquoi ils me battent.
Je suis tranquille, mais l'homme me frappe
et crie des gros mots.
La dame ne me donne pas de la bonne nourriture
comme chez ma maman.
Elle jette simplement de la nourriture sèche par terre,
se retourne et disparaît avant que j'ai le temps pour une caresse ou un autre contact.
Parfois ma nourriture sent mauvais,
mais je la mange quand même.
Aujourd'hui j'ai mis au monde dix chiots.
Ils sont tellement jolis.
SUIS-JE CELEBRE MAINTENANT ?
Je voudrais bien jouer avec eux,
mais ils sont tellement petits.
Je suis encore tellement jeune et folâtre que
c'est difficile pour moi de seulement soigner
mes petits et rien d'autre.
Ils pleurent maintenant.
J'ai tellement faim.
Je souhaite que quelqu'un me jette quelque nourriture.
J'ai également très soif.
Maintenant je n'ai plus que huit chiots.
Deux sont décédé pendant la nuit,
je ne parvenais plus à les réchauffer.
Nous sommes tous très faibles.
Aujourd'hui on est venu nous chercher,
c'était trop de travail pour nous nourrir.
Quelqu'un m'a enlevé mes chiots.Ils pleuraient.
Ils ont été mis dans un camion avec des cages.
MES CHIOTS SONT-ILS CELEBRES MAINTENANT ?
Je l'espère car ils me manquent.
Ils sont partis. Ça sent l'urine ici, la peur et la maladie. Pourquoi suis-je ici ? j'étais belle comme mes aïeux.
Maintenant je suis affamée, sale, j'ai du mal
et ont ne veut pas de moi. Ce qui est encore le pire de tout, c'est de ne pas être désirée. Personne ne venait,
bien que j'essayais d'être sage et agréable.
Aujourd'hui quelqu'un est venu. Ils m'ont noué une corde autour du cou et m'ont emmenée dans une chambre
où tout était propre avec une table brillante.
Quelqu'un me prenait et me caressait.
Ça me faisait tellement de bien !
je devenais fatiguée et j'ai regardée la dernière
personne qui se souciait de moi quand je m'endormais.
MAINTENANT JE SUIS CELEBRE.
Aujourd'hui il y avait quelqu'un qui m'aimait !
Chiot de commerce en gros .
Je ne me souviens plus beaucoup de l 'endroit
où je suis née. C'était très petit et sombre et les gens ne jouaient jamais avec nous. Je me souviens de maman et de son doux pelage, mais elle était souvent malade
et très maigre. Elle n'avait presque pas de lait pour moi
et mes frères et soeusr.
Je me souviens que beaucoup
d'eux décédaient ,ils me manquent tellement.
Je me rappelle bien le jour où j'ai été enlevé de ma maman. J'étais tellement triste et effrayée,
mes dents de lait commençaient à percer
et j'aurai dû rester chez ma maman.
Mais elle était tellement malade, et les gens
continuaient a dire qu'ils n'avaient pas d'argent
et qu'ils en avaient marre de la " pagaille " que faisaient
ma soeur et moi. Donc nous étions mises en cage
et transportés ailleurs. Seulement nous deux.
Nous nous sommes serrées tout près l'une de l'autre
et avions peur, mais encore une fois pas
de mains humaines pour nous caresser et nous aimer.
Tant d'endroits et bruits différents !
Nous sommes dans un magasin où
il y a beaucoup d'autre animaux !
Certain hurlent ! D'autre gémissent !
Ma soeur et moi
sommes enfermées dans une petite cage,
j'entends d'autres chiots.
Je vois des gens qui me regardent.
J'adore les petits enfants,
ils semblent tellement gentils et amusants,
comme ils aimeraient jouer avec moi !
Toute la journée nous restons enfermées
dans notre cage étroite, parfois les gens frappent sur la fenêtre et nous effrayent,
parfois on nous sort pour être présentées aux gens.
Certain sont gentils,
d'autres nous font mal. Nous entendons toujours,
"oh, comme elles sont gentille ! "
"j'en veux une ! ",
mais on ne nous emmène pas.
Ma petite soeur est décédée cette nuit,
quand il faisait noir dans le magasin.
J'ai mis ma tête sur son doux pelage et je sentais la vie s'échapper de son petit corps tout mince.
J'avais entendu dire qu'elle était malade,
et que je pouvais être vendu avec " réduction "
pour que je sorte vite du magasin.
Je crois que mes gémissements étaient
les seuls signes de deuil
quand son petit corps a été enlevé
de la cage pour être jeté.
Aujourd'hui une famille est venue et ils m'ont acheté !
Quel jour heureux ! C'est une famille gentille,
ils me voulaient vraiment ! Ils ont acheté un plat
et de la nourriture et le petite fille me serrait dans les bras.
Je l'aime tellement !Papa et maman disent que
je suis un chiot adorable !Ils m'ont appelé "Ange ".
J'ai donner des petits bécots à mes nouveaux amis.
La famille me soigne bien,
ils sont gentils, doux et tendres.
Ils m'apprennent doucement et avec beaucoup
de patience ce que je peux faire, et ce qui est défendu,
ils me donnent de la nourriture adorable
et beaucoup d'amour ! La seule chose que je veux
c'est de leur faire plaisir.
J'aime beaucoup la petite fille
et j'adore jouer et courir avec elle.
Aujourd'hui nous sommes allés chez le vétérinaire.
C'est un endroit peu agréable et j'avais très peur.
On m'a donné quelques piqûres, mais ma meilleur copine,
la petite fille, me tenait si tendrement et m'assurait
que tout allait bien, donc je me suis calmée. Le vétérinaire a dû dire des mots tristes à ma famille,
car ils avaient le regard sombre.
J'entendais le vétérinaire dire des choses comme.
"il a un problème au coeur " et
"c'est à cause des gens qui élèvent sans réfléchir
et sans se soucier de la santé des animaux"
je ne sais pas ce que cela signifie mais ça m'attriste
de voir ma famille tellement malheureux,
mais elle continue malgré cela à m'aimer,
et je dois dire que c'est réciproque.
J'ai six mois maintenant, d'autres chiots de mon âges
sont très robustes et brusques,
j'aimerai tant être comme eux.
Mais il y a toujours cette douleur qui me fait peur de jouer
et peur de courir avec ma petite fille bien aimée,
j'ai des difficultés à respirer.
Je fais de mon mieux pour être un chiot bien fort,
mais c'est difficile. Ça me fait mal au coeur de voir
ma petite fille tellement triste, et d'entendre dire papa
et maman, "peut-être que son heure est arrivé ".
J'ai déjà été plusieurs fois chez le vétérinaire,
et les nouvelles ne sont jamais bonnes.
Ils parlent toujours de malformations congénitales.
Moi je ne veux que sentir les rayons de soleil,
courir, jouer et faire des câlins à ma famille.
La nuit passée était la plus dure, la douleur devient
de plus en plus atroce, je sais à peine me lever pour boire.
On m'a mis dans la voiture pour la dernière fois.
Tout le monde a du chagrin
et je ne comprends pas pourquoi ?
Ai-je été désobéissante ?
J'essaie d'être sage et gentille.
Qu'ai-je fais de mal ?
Oh, si seulement cette douleur pouvait disparaître !
Si je pouvais faire disparaître les larmes de la petite fille. J'essaie de m'étendre pour lécher sa petite main,
mais je ne peux que hurler de douleur.
La table chez le vétérinaire est froide.
J'ai tellement peur. Les gens me font tous des caresses,
ils pleurent et je sens leur larmes sur mon doux pelage.
Je sens leur amour, et leur chagrin.
Je lèche doucement leurs mains, même le vétérinaire ne semble pas être désagréable aujourd'hui.
Il est tendre et je sens un soulagement de mes douleurs.
La petite fille me tient doucement et je la remercie
pour tout son amour. Je sens une petite piqûre
dans ma patte avant, la douleur s'en va et je sens
la paix qui m'envahit. Je lèche doucement ces mains.
Ma vue devient trouble et comme dans un rêve
je vois ma maman et mes frères et soeurs,
dans le lointain dans un espace vert.
Ils me disent que là il n'y a pas de douleur,
seulement paix et bonheur.
Je dis adieu à ma famille de la seule façon que je connais,
en agitant légèrement ma queue
et en poussant doucement avec mon nez.
J'avais espéré de pouvoir passer avec eux beaucoup,
beaucoup d'années, mais le sort en a décidé autrement.
" Voyez vous ", disait le vétérinaire,
" les chiots vendus dans les animaleries ne viennent pas d'éleveurs ayant le sens des responsabilités "
La douleur s'est arrêtée maintenant et je sais
que ça prendra des années avant que je ne revoie
ma famille bien aimée.
Si seulement cela avait été autrement...
Pelisse est-ce que je peux prendre ton texte pour le mettre sur le blog de Végas?
j'ai la gorge noué et les larmes aux yeux
Mais c'est à nous tous de tout faire pour que cela s'arrete.
Si seulement nos animaux pouvaient parler pour dénoncer tout ces c****** :sm4:
je me retiens ,sinon je sens que je vais eclater en sanglot!
:evil: :evil:
la vie est injuste
Oui bien sûr la personne qui me l'a envoyé dit qu'il faut diffuser :arrow: :arrow:
je vais aussi le mettre sur mon blog si on peu le diffuser!
que dire de plus, envoyer ces textes aux animaleries? ils s"en foutent, le principal c'est le pognon.
je sors car je suis toute retournée
bises ma FLO
j'aime trop nos compagnons à quatres pattes....
Ouah ! J'ai dû m'y reprendre trois fois avant de parvenir à lire l'intégralité...
Je suis trop sensible je crois !
Comme tout le monde le dit, le pire dans ces histoires est qu'elles sont malheureusement réelles et qu'on aura beau faire, j'ai peur que l'on soit impuissant fasse à de telles horreures...
J'ai trouvé votre chien aujourd'hui.
Non, il n'a pas été adopté par quelqu'un. La plupart d’entre nous qui vivent par ici ont autant de chiens qu'ils le désirent, et ceux qui n'en n'ont pas le font par choix.
Je sais que vous espériez qu'il trouverait un bon foyer quand vous l'avez abandonné par ici, mais ce n'est pas le cas.
La première fois que je l'ai vu il était à des kilomètres de la plus proche maison, et il était seul, assoiffé, maigre et léchant une blessure à sa patte. Comme j’aurais espéré être vous quand je me suis tenu devant lui. Voir sa queue s’agiter, ses yeux s'éclairer alors qu’il aurait sauté dans vos bras, sachant que vous l'avez retrouvé et que vous ne l'avez pas oublié. Voir son pardon dans ses yeux pour toutes les souffrances qu’il a rencontré dans sa recherche sans fin pour vous
retrouver......mais ce n’était pas vous. Et malgré toute ma persuasion, ses yeux ne voient qu’un étranger. Il ne me fait pas confiance, il ne vient pas. Il s’est retourné et a continué son périple, celui qui doit le ramener vers vous.
Il ne comprend pas pourquoi vous ne le recherchez pas, il sait seulement que vous n'êtes pas là et qu’il doit vous
retrouver. Cela est plus important que la nourriture ou l'eau qu'un étranger pourrait lui donner. Le persuader ou le poursuivre n’aurait servi à rien, je ne connais même pas son nom. J'ai conduit jusqu'à la maison, rempli un seau d’eau et un bol avec de la nourriture et je suis retourné où je l'avais rencontré. Je ne pouvais voir aucun signe de lui, mais j’ai laissé mon offrande sous un arbre où il avait trouvé refuge du soleil et une chance de repos.
Vous voyez, il n'est pas dans le désert.
Lorsque vous l'avez domestiqué vous lui avez enlevé toute chance de survie. Son objectif lui demande de
voyager durant la journée, il ne sait pas que le soleil et la chaleur vont le tuer, il sait seulement qu'il doit vous trouver. J'ai attendu qu'il revienne vers l'arbre, espérant que mon cadeau bâtirait un élément de confiance qui me permettrait de le ramener à la maison, d'enlever sa blessure à la patte, lui donner une place fraiche pour se coucher, et l'aider à comprendre que la partie de sa vie avec vous était finie.
Il n'est pas revenu le matin, et le soir l'eau et la nourriture était encore là, intactes. Je suis devenu inquiet. Vous devez comprendre que beaucoup de personnes n'aideront pas votre chien. Certains le feront fuir, d'autres appelleront leur municipalité et le destin dont vous pensiez l’avoir préservé sera défait par des jours sans eau ni bouffe.
J’y suis retourné à la nuit, je ne l'ai pas vu. J'y suis allé très tôt le matin d'après rien n'y avait été touché. Si seulement vous étiez là pour l'appeler par son nom, votre voix est si familière pour lui. J'ai commencé mes recherches par la direction qu’il avait pris la veille, mes doutes obscurcissant mon espoir de le trouver. C’est des heures plus tard et à une bonne distance de notre première rencontre que j’ai retrouvé votre chien.
Sa soif s’est arrêtée, ce n’est plus un tourment. Sa faim a disparu, sa blessure ne l’embête plus. Votre chien a été libéré de ses tourments, voyez vous, votre chien est mort. Je me suis agenouillé à ses cotés, et je vous ai damné pour ne pas avoir été là hier pour que je puisse voir la lueur même pour un moment dans ses yeux maintenant libérés.
Et j'agonise, car je sais que s’il se réveillait maintenant et que j'étais vous ses yeux se mettraient à briller de reconnaissance et sa queue s’agiterait dans un signe de pardon.
vickie ce demande ce qui m'arrive?
il y a des gens a qui il faudrait faire vivre la vie d'un chien errant il apprendrait peu etre quelque chose
mais j'en doute!