De l'histoire du bouledogue...
Isasza
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Chacun d'entre-nous connait l'origine de la race de son chien...
Sur une célèbre encyclopédie en ligne, il est dit "C'est vers 1850 que ce chien est importé en France par des ouvriers britanniques. Il rencontre un certain succès comme chien ratier auprès des commerçants. Ce n'est que plus tard après cette francisation qu'il devient un chien de compagnie apprécié par les Occidentaux des deux côtés de l'océan Atlantique.
Fin du XIXe siècle, le Kennel Club acceptait déjà comme canon des toy bulldogs, proches des bouledogues français. Ce qui fut l'objet de discussions interminable entre Français et Britanniques… Néanmoins les Français maintiennent l'idée que le canon de la race leur appartient et que la race existait bien avant. Il est probable que ces toy bulldogs s'accouplèrent avec de petits ratiers français et que de ces croisements apparut ce petit chien de 11 kg, plus proche du bouledogue que du ratier. Une sélection devait donner la préférence aux oreilles droites plutôt que repliées et à un corps plus trapu. Ces chiens étaient à la fois utilisés pour la chasse des rongeurs indésirables et comme chien de compagnie, notamment auprès des femmes de petite vertu chez qui leur originalité séduisait les visiteurs. À cette époque, Toulouse-Lautrec adora ces petits chiens amusants, effrontés, avec une frimousse remarquable. La popularité de ce chien croissait auprès de certains amateurs comme Édouard VII du Royaume-Uni qu'on peut voir sur certaines photographies en compagnie de son bouledogue français appelé Peter. La race connut un succès fracassant jusqu'aux États-Unis où des personnalités comme Josephine Baker s'entichèrent de leur petit animal. Avec les difficultés et les affres des guerres mondiales, beaucoup d'éleveurs de chien abandonnèrent leur élevage, si bien que cette race a progressivement perdu sa notoriété. On remarque cependant à partir de 1980 un regain pour l'élevage du bouledogue français. Les bouledogues français sont parfois appelés « Dondon » ou « Boulis » par les passionnés."
On peut ajouter, que ce chien détient un véritable patrimoine de la culture ouvrière.
Grâce aux ouvriers anglais de la dentelle, qui, frappés par la crise industrielle dans leur pays, vinrent s'établir à Calais (autre cité de la dentelle) accompagnés de leur boubous, dont la race, bien sur n'était encore pas fixée dans ses standards.
De Calais, ce chien ratier vint à s'établir dans la capitale française, ainsi qu'à Bruxelles. Il y fut aussitôt adopté par les bouchers, les tenanciers de bistrot, les cochers... Le premier club d'éleveurs ne rassemblait à la fin du XIXeme siècle que ces professions "populaires".
En 1932, quand, l'éleveuse de Dunkerque vendit Loïs, leur premier bouledogue, aux parents de ma maman, celle-ci leur donna comme seul conseil "C'est un chien qui ne manque que de la viande !".
Naturellement, on n'était encore pas très éloignée du temps où ce chien trônait en bonne place sur le comptoir du marchand de carcasses de boeufs. Les croquettes n'avaient encore pas débarqué sur le marché.
Ma maman me racontera que les deux bouledogues qui ont accompagné son enfance, n'étaient pratiquement jamais promenés. "On les laisser faire leurs besoins dans la cour" me confiera t-elle. Les chiens ne craignaient pas non plus les déplacements en voiture. Mon grand-père était médecin, il possédait une bonne voiture "une traction 11 légère de Citroën" qui les emmenaient régulièrement de Reims au Nord de la France et au delà.
"Ni Loïs, ni Sigma n'étaient malades en voiture." (En 2004 dans mon "Scenic" transporter Babychoux sur la banquette arrière relevait encore du "passage du Nord Ouest", le chien me faisait de tout, et il fallait fréquemment s'arrêter.)
"Non, je ne me souviens pas qu'ils nous aient fait des problème de peau, ni de hernie discale." ajoute Maman.
Sigma a réussi à traverser la période noire de l'occupation en mangeant des sortes de boulettes fabriquées avec des je ne sais trop quoi comme ingrédients, alors que la famine provoquée par les restrictions tourmentait la jeunesse.
C'est en 1946, que Sigma déclarera une pancréatite à l'âge de 8 ans qui l'emportera rapidement...
Sur une célèbre encyclopédie en ligne, il est dit "C'est vers 1850 que ce chien est importé en France par des ouvriers britanniques. Il rencontre un certain succès comme chien ratier auprès des commerçants. Ce n'est que plus tard après cette francisation qu'il devient un chien de compagnie apprécié par les Occidentaux des deux côtés de l'océan Atlantique.
Fin du XIXe siècle, le Kennel Club acceptait déjà comme canon des toy bulldogs, proches des bouledogues français. Ce qui fut l'objet de discussions interminable entre Français et Britanniques… Néanmoins les Français maintiennent l'idée que le canon de la race leur appartient et que la race existait bien avant. Il est probable que ces toy bulldogs s'accouplèrent avec de petits ratiers français et que de ces croisements apparut ce petit chien de 11 kg, plus proche du bouledogue que du ratier. Une sélection devait donner la préférence aux oreilles droites plutôt que repliées et à un corps plus trapu. Ces chiens étaient à la fois utilisés pour la chasse des rongeurs indésirables et comme chien de compagnie, notamment auprès des femmes de petite vertu chez qui leur originalité séduisait les visiteurs. À cette époque, Toulouse-Lautrec adora ces petits chiens amusants, effrontés, avec une frimousse remarquable. La popularité de ce chien croissait auprès de certains amateurs comme Édouard VII du Royaume-Uni qu'on peut voir sur certaines photographies en compagnie de son bouledogue français appelé Peter. La race connut un succès fracassant jusqu'aux États-Unis où des personnalités comme Josephine Baker s'entichèrent de leur petit animal. Avec les difficultés et les affres des guerres mondiales, beaucoup d'éleveurs de chien abandonnèrent leur élevage, si bien que cette race a progressivement perdu sa notoriété. On remarque cependant à partir de 1980 un regain pour l'élevage du bouledogue français. Les bouledogues français sont parfois appelés « Dondon » ou « Boulis » par les passionnés."
On peut ajouter, que ce chien détient un véritable patrimoine de la culture ouvrière.
Grâce aux ouvriers anglais de la dentelle, qui, frappés par la crise industrielle dans leur pays, vinrent s'établir à Calais (autre cité de la dentelle) accompagnés de leur boubous, dont la race, bien sur n'était encore pas fixée dans ses standards.
De Calais, ce chien ratier vint à s'établir dans la capitale française, ainsi qu'à Bruxelles. Il y fut aussitôt adopté par les bouchers, les tenanciers de bistrot, les cochers... Le premier club d'éleveurs ne rassemblait à la fin du XIXeme siècle que ces professions "populaires".
En 1932, quand, l'éleveuse de Dunkerque vendit Loïs, leur premier bouledogue, aux parents de ma maman, celle-ci leur donna comme seul conseil "C'est un chien qui ne manque que de la viande !".
Naturellement, on n'était encore pas très éloignée du temps où ce chien trônait en bonne place sur le comptoir du marchand de carcasses de boeufs. Les croquettes n'avaient encore pas débarqué sur le marché.
Ma maman me racontera que les deux bouledogues qui ont accompagné son enfance, n'étaient pratiquement jamais promenés. "On les laisser faire leurs besoins dans la cour" me confiera t-elle. Les chiens ne craignaient pas non plus les déplacements en voiture. Mon grand-père était médecin, il possédait une bonne voiture "une traction 11 légère de Citroën" qui les emmenaient régulièrement de Reims au Nord de la France et au delà.
"Ni Loïs, ni Sigma n'étaient malades en voiture." (En 2004 dans mon "Scenic" transporter Babychoux sur la banquette arrière relevait encore du "passage du Nord Ouest", le chien me faisait de tout, et il fallait fréquemment s'arrêter.)
"Non, je ne me souviens pas qu'ils nous aient fait des problème de peau, ni de hernie discale." ajoute Maman.
Sigma a réussi à traverser la période noire de l'occupation en mangeant des sortes de boulettes fabriquées avec des je ne sais trop quoi comme ingrédients, alors que la famine provoquée par les restrictions tourmentait la jeunesse.
C'est en 1946, que Sigma déclarera une pancréatite à l'âge de 8 ans qui l'emportera rapidement...
Réponses
Il me semble toutefois utile de les rappeler, afin de situer le contexte avec les propres récits que je détiens de ma maman... histoire... Je pourrais également citer quelques extraits d'un assez ancien bouquin dédié à cette race.. Et qui donne des échos, si pas divergents, assez intéressants à relever, car pas forcément relayés.
Effectivement, il est correct de citer les sources, et c'est bien de l'avoir signalé.
De l'histoire, celle du bouledogue ou de la grande, celle qui nous marque, qu'on le veuille ou qu'on ne le veuille pas, il nous faut en tenir compte.
L'histoire du bouledogue pour aider à "planter le décor".
Dans ce que je rapporte, l'histoire me vaut comme repère.
Maintenant, il est sur et certain que je suis loin de me désintéresser de l'actualité
J'apprécierais vivement que l'on ne se méprenne point sur mes intentions ou mes dispositions.
J'ai évoqué sur un autre post "Mon petit tour de boulinous" (ce n'est pas pour centrer la discussion sur ma personne, c'est juste pour apporter un autre élément) les conséquences des achats de chiots bouledogues au moyen de ces fameuses petites annonces "Vend BB bouledogues... contacter XXXX"
.../...
En 2002, Maman cherchait à faire l'acquisition d'un bouledogue (eh oui, les chiens de son enfance). J'avais alors écumé les SPA et refuges que je connaissais, depuis le refuge de Brignais près de Lyon à eux de la Côte d'Azur, en passant évidemment par le refuge de Maurin le plus proche de chez moi...
Pas de "type bouledogue" à adopter... Ou alors le déplacement aurait été par trop aléatoire...
Nous consultons les "hebdos gratuits" ceux qui sont dédiés au Petites annonces de toutes sortes...
Celui de notre département affiche une foisonnées de celles-ci parmi lesquelles le fameux texte "Vend BB bouledogues non LOOF " L'une d'entre-elles attire notre intérêt. Nous contactons le vendeur...
.../...
tu peux réunir ton texte en 1 seul post :roll:
RV est pris avec "l'éleveur" en question. Nous nous rendons à M°°°°° près de Montpellier.
Nous garons la voiture dans une vaste propriété avec des chevaux, le Monsieur nous accueille, nous présente l'étalon familial et les 4 mamans boulinettes, et nous confie ensuite très rapidement à sa maman, qui elle s'occupe de l'élevage...
Humpffff !!!
1 étalon, bouledogue,
4 mamans boulinettes
et 4 paniers de
=> 6 chiots
=> 8 chiots
=> 8 chiots
=> 8 chiots.
Les chiots tous à peu près du même âge entre 6 semaines et 10 semaines.
Ils présentaient des disparités de tailles et de morphologie..
Bien sûr...
.../...
Donc 3 fois 8 chiots plus 6 de la moins importante des portées "synchronisées".
Je ne suis pas trop forte en math, mais il y en avait des chiots !
Les tailles allaient d'une échelle de 1 à 3.
Maman demande le prix
"C'est 1000€" nous répond la vieille personne chargée de la surveillance des petits. Je contemple les croquettes distribuées aux bébés... Humpfff, de l'aliment d'assez bas de gamme visiblement.
"Ils sont LOOF les chiens ?"
- non, ils ne sont pas LOOF
- Pourquoi ont_ils de telles disparités de tailles ?
- ça c'est à la naissance, après ils compensent ! (humpfff, me dis-je)
- Eh pourquoi ces 2 chiots n'ont-il pas de queue ?
- Oui, ils sont complètement anoures, rencherissais-je
- Ne vous inquiétez pas nous précise l"éleveuse" c'est normal, elle va venir, il vaut mieux qu'ils n'aient pas de queue quand ils sont jeunes, parce que cela risque de provoquer des infections... (ah bon, me dis-je encore)
- Mais madame, les bouledogues, ils ont tous une queue, une queue en tire-bouchon, mais une queue ! renchérit encore maman. Un Bouledogue français il a une queue en tire-bouchon, et ceux là n'en ont pas !
- Vous voulez pas nous faire un prix ?
- Non madame, ils sont à 1000€ nous ne baiserons pas le prix... Enfin, rappelez nous dans 1 mois, ... s'il nous en reste.....!!!
Que nous fumes rapidement dissuadées de ne pas insister auprès de ce drôle de commerce.. Humpffff !
Pauvres chiots, et pauvres boulinnoutes, transformées en machines à reproduction...
Le bouli à nous, finalement, nous nous le somme procuré auprès d'un éleveur, un vrai, dument déclaré, et qui a eu un minimum de conscience éthique de nous "sélectionner" comme acheteurs éventuels...
Ce n'est qu'après nous avoir donné un premier Rendez-vous par GSM sur la place du village, et avoir aperçu le profil de ses clients depuis une moto, qu'il revint et nous fit signe de le suivre sur sa propriété.
"J'ai refusé une vente ce matin" nous confiera t-il.
Nous aussi nous nous mêmes en quête de repérer le site d'élevage.
Convenable en tous points => la maman ne faisait qu'une portée par an, et sa nichée ne comptait que 4 chiots. Ces derniers à 9 semaines venaient d'être sevrés et juste proposés à la vente.
Nous reçûmes les premiers papiers du vétérinaire, chiot tatoué et issu de "sang bleu" comme l'attestait le papier rose du LOOF.
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Pour la dernière piqure de vaccin de notre chiot boulinou, je me rendis à la clinique de mon véto, celui qui soigne également mon cheptel félin.
Y trouvais un autre boubou dans la salle d'attente dont les maitres étaient visiblement très inquiets... .
Leur boubou semblait être un petit peu plus âgé que le mien...
Il était... humpffff => franchement pas favorisé par la Nature...
La langue dépassait de la bouche, et une grosse "loupe" de chair, masquait une bonne partie de son oeil gauche...
Les maitre de ce pauvre chien me confièrent que leur boubou avait déjà du être opéré d'une malformation cardiaque..
"Nous ne l'avions pas payé très cher... "
- Et vous avez répondu à l'une de ces si belles annonces "Vends BB Bouledogues non LOOF" ? leur demandais-je.
- Oui, c'est exact nous avions répondu à ce type d'annonce, nous l'avions acheté 1000 €...
Bizarre, bizarre, comme c'est bizarre... !
puis c'est pas LOOF mais LOF
Bon au moins, je constate que j'ai été lue..
En ce qui concerne les dénominations des Livres Français des Origines...
J'avoue franchement n'en avoir pas fais la première de mes préoccupations, mais merci pour la précision.
Bon, à part cela, il m'arrive d'être lue, même si parfois, l'on ne se méprend parfois au premier abord, il me faut faire en sorte de me rendre plus claire et plus compréhensible, c'est certain.
A part cela, je suis allée ramener mon boubou à la clinique où il a été opéré il y a un mois (d'une hernie discale, je me permet de la rappeler).
Il n'y avait plus qu'à lui ôter les fils de calgut.
Comme me l'a précisé le véto :
"J'ai eu récemment l'occasion de discuter avec des médecins en ce qui concerne les hernies discales... Votre chien a mis moins d'un mois à récupérer, alors qu'il était devenu tétraplégique. Pour les humains qui subissent la même chose, c'est une chose assez inimaginable".
L'équipe médicale vétérinaire a effectué un excellent travail, je me fais le plus grand plaisir de le rappeler encore une fois.
Naturellement, il m'est interdit de remettre le moindre collier au chien, jusqu'à la fin de ses jours, il sera astreint au port du harnais que nous avons ressorti du tiroir.
personnellement j'ai lu deux lignes et basta! :oops:
J'ai fini, fort heureusement, par complètement comprendre.
Désolés tes autres photos sont très belles mes les commentaires
En outre, il arrive aussi -mais là il me faudrait tenir compte de l'environnement "informatique" un peu spécifique- que des mots "sautent" et ou que phrases ou morceaux de texte entiers aillent s'imbriquer dans d'autres paragraphes au dessous ou au dessus des premiers ou de ceux du bas.
Vu l'étroitesse relative du champs de saisie, c'est à ce genre d'incident auquel je m'expose.
Sans vouloir faire de flood, je pense que je vais prendre la précaution de saucissonner mes messages s'ils dépassent plus de 2 paragraphes...
Ce sera plus facile à lire, mais aussi, je le reconnais, il faut faire en sorte de rédiger plus simplement.